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Qui peut nier l’influence qu’exerça cet esprit supérieur sur sa génération, tant sur son auditoire de l’École pratique des hautes études, lorsque, avant 1940, il proposa une lecture commentée de la Phénoménologie de l’Esprit de Hegel, que sur les directeurs des plus hautes instances du monde économique, après la guerre, auprès desquels il occupa une fonction de conseiller ? Cependant, malgré cette réputation flatteuse et imposante de Kojève, malgré la mise à disposition du public cultivé de ses textes et ouvrages majeurs, malgré une série de travaux importants consacrés à cette figure et à cette œuvre par des intellectuels de premier plan, malgré, enfin, la richesse d’informations apportée par une première biographie globale due à Dominique Auffret, Kojève reste méconnu. Certes, le personnage était énigmatique et cultivait le secret. Il avait ses raisons, dont la moindre n’était pas qu’il était né russe et demeura profondément attaché au peuple russe. Mais au-delà de ces considérations, quel dialogue pouvait effectivement s’instaurer entre celui qui fut considéré par certains (dont Raymond Aron) comme l’homme le plus intelligent de sa génération et souffrit même, en quelque sorte, d’un excès d’intelligence, et ses interlocuteurs, si éminents fussent-ils ? Le philosophe américain Stanley Rosen, qui s’entretint toutes les semaines avec lui pendant l’année universitaire 1960-1961 qu’il passa à Paris en tant que Fulbright Research Professor à la Sorbonne, ne s’exprime autrement quand il dit de Kojève qu’il était « the best stocked and best-functioning brain that I have had the pleasure of observing ». L’homme Kojève est-il donc impénétrable ? Son renom va-t-il définitivement se fonder sur une incommunicabilité sertie de lumières fulgurantes ?
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phénoménologie --- connaissance --- logique pure
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Le projet phénoménologique, tel qu'il fut conçu par Edmund Husserl, se définit d'abord par le souci constant de dégager l'expérience intuitive au fondement de toute connaissance. Mais qu'est-ce que l'intuition originairement donatrice ? Quel est le sens fondamental de l'empirie phénoménologique ? Seule la réduction de tous les préjugés qui grèvent l'acception traditionnelle de l'intuition permet de redéployer son sens et corrélativement la consistance véritable du champ phénoménal. Mais si la réduction constitue donc la méthode d'un redéploiement de notre relation primordiale au monde, elle est aussi la voie tout au long de laquelle le phénomène manifeste une profondeur toujours accrue et qui n'est pas dépourvue d'ambiguïté. Qu'en est-il en définitive de notre évidence du monde ? Cet ouvrage tente d'apporter quelques éclaircissements à cette question dont l'urgence est encore soulignée par la forclusion dont la frappe aujourd'hui le relativisme ambiant.
phénoménologie --- évidence --- monde --- connaissance
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Les trois études que rassemble ce volume se proposent de rétablir la genèse et le développement de la théorie husserlienne de la signification, en contribuant ainsi à la restitution de ce que furent les véritables liminaires de la phénoménologie.
phénoménologie --- philosophie --- mathématique --- sens
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Bien que la pensée de Dilthey relève d’une philosophie de la vie, son intention de prolonger la philosophie kantienne par une « critique de la raison historique » a souvent été réduite au projet épistémologique de fonder la spécificité des sciences de l’esprit dites aussi humaines ou sociales. Autrement dit, cette spécificité tiendrait à l’instauration d’une différence d’ordre méthodologique entre expliquer et comprendre. Et dans une telle perspective, Dilthey élargirait à la sphère des productions sociales et historiques l’herméneutique générale fondée par Schleiermacher qui avait lui-même étendu son objet de l’interprétation des textes à la compréhension langagière. À l’encontre d’une telle réduction, les écrits diltheyens de la dernière décade du dix-neuvième siècle montrent que sa philosophie de la vie se caractérise par sa dimension herméneutique, dimension qui donne également son sens à ses travaux d’historien. Élaborée conjointement à ses recherches relatives à l’esthétique, cette herméneutique conduit à jeter les bases d’une nouvelle logique et, sur le fond d’une critique des catégories de la logique traditionnelle, à penser les catégories susceptibles de saisir la vie. Une double confrontation s’est avérée décisive pour l’élaboration d’une telle philosophie herméneutique : celle, pratiquement incontournable à l’époque, avec le courant philosophique alors prédominant, à savoir le néokantisme. Celle, plus tardive, avec la phénoménologie husserlienne. Si Dilthey est l’un des premiers à avoir salué les Recherches logiques de Husserl, leur impact sur sa pensée ne peut pas plus être méconnu que l’impact de leur rencontre sur les travaux ultérieurs de Husserl. Leur réception réciproque constitue du même coup le premier moment d’une confrontation entre herméneutique et phénoménologie qui sera également déterminante dans le déploiement de la pensée de Heidegger au cours des années vingt.
phénoménologie --- herméneutique --- pensée --- néokantisme
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On reproche souvent aux sociologies d’inspiration phénoménologique de ne pas admettre, dans leur approche de la socialité, de tiers normatif extérieur à l’activité intentionnelle des sujets sociaux. Si la critique s’avère justifiée, elle ne doit cependant pas nous conduire à adopter sur ce tiers une position « objective » - ce qui le soustrairait à sa condition phénoménale -, mais à repenser l’articulation de la norme et du phénomène au sein d’un « paradigme situationnel » édifié à la croisée...
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Ce livre critique la façon dont le « cas Heidegger », c’est-à-dire la compromission de l’ancien recteur du Fribourg dans le national-socialisme, est envisagé par des philosophes tels que Gadamer, Habermas, Derrida, Lyotard, Lacoue-Labarthe, Rorty ou Arendt. L’auteur nous montre comment ces philosophes reprennent et commentent les mêmes lieux communs : le « tournant de 1929 » ou le « silence après 1945 », sans interroger la déshumanisation radicale de la pensée qui caractérise selon lui le fon...
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De Jan Patočka (1907-1977) Vaclav Havel a écrit : « Il se consacrait entièrement à la philosophie et à son travail pédagogique. En même temps il savait que sa pensée devait un jour se refléter dans des actes. Et il savait aussi que ce dernier pas serait définitif, car il s'y tiendrait comme il tenait à ses opinions philosophiques. Il a payé littéralement de sa vie ce dévouement. J'ignore à quoi ressemblerait la charte 77 s'il n'avait pas, au début, illuminé son chemin par la clarté de sa personnalité. » À l'occasion de séances d'hommages tenues en 1984 à Vienne (Institut für die Wissenschaften vom Menschen), en 1987 à Bruxelles (Centre d'études Jan Patočka des Facultés universitaires Saint-Louis), et à Prague en 1991 (Institut International de Philosophie), des philosophes, amis de Patočka, évoquent, ce qui, dans sa longue reprise de la phénoménologie, a conduit sa méditation sur l'histoire et la culture jusqu'à cette éthique du quotidien plus forte que tout pouvoir politique. Trois lettres de Patočka viennent compléter ces profils.
pédagogie --- dévouement --- phénoménologie --- médiation --- quotidien
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Cet ouvrage, fruit d’une initiative commune des Universités de Louvain-la-Neuve et de Leuven et des Facultés universitaires Saint-Louis, veut marquer l’importance de l’œuvre d’Alphonse De Waelhens, philosophe belge dont la réflexion principalement centrée sur l’homme s’est déployée dans le double horizon de la phénoménologie dans la foulée de Husserl, Heidegger, Sartre et Merleau-Ponty et de la psychanalyse inspirée de Freud et de Lacan. Le décès récent de son destinataire transforme, hélas, cet hommage en mémorial. Une série impressionnante de collègues et d’amis y développent des thèmes de réflexion qui, à la fois, font écho aux préoccupations de celui qu’ils veulent honorer, et cernent les aspects contemporains de l’éternelle interrogation sur l’homme.
philosophe --- phénoménologie --- psychanalyse --- hommage --- homme
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De prime abord, l’utopie et le quotidien s’opposent en tous points. L’utopie ne tend-elle pas à interrompre la routine et les mécanismes les mieux installés en vue de « changer la vie » ? Et le quotidien ne reconduit-il pas l’apparente nouveauté dans ce qui a toujours été et l’altérité dans le toujours identique ? En poursuivant à leur façon les réflexions récentes de Pierre Macherey, les auteurs des différentes contributions qui composent le présent ouvrage ont fait un pari inverse à celui de la commode opposition. Au lieu de considérer l’utopie et le quotidien comme des termes occupant des espaces parallèles que rien ne permettrait de croiser, l’attention est ici portée aux points où l’extra- et l’infra-ordinaire se rencontrent, voire s’enchevêtrent. Car l’utopie, contrairement à l’atopie, n’est pas une fuite imaginaire hors du monde et le quotidien, à la différence de l’ordinaire, est taraudé de l’intérieur par une « inquiétante étrangeté » par laquelle il rejoint l’utopie. Cette « immanence de l’au-delà », selon l’expression de Macherey, est explorée sous les regards combinés de la phénoménologie, de la critique sociale, de la théorie littéraire et cinématographique.
quotidienneté --- philosophie sociale --- phénoménologie --- utopie
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