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Les trois études que rassemble ce volume se proposent de rétablir la genèse et le développement de la théorie husserlienne de la signification, en contribuant ainsi à la restitution de ce que furent les véritables liminaires de la phénoménologie.
phénoménologie --- philosophie --- mathématique --- sens
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Dès l’origine, une des ambitions fondamentales et fondatrices de la sémiotique a été d’appréhender et de décrire l’unicité du sens à travers la diversité des langages, en postulant que, loin d’être cantonné en un lieu, le sens circule « transversalement », pour ainsi dire, et sans privilège d’un de ses modes d’expression. Les articles de ce volume soumettent les « sémioses » à de nouvelles interrogations où elles sont autant de « chemins de traverse » entre l’expérience sensible, les langages et les pratiques effectives du sens en situation. La première partie de l’ouvrage suit trois directions de la transversalité : foyer de formation (dans la sémiotisation de l’esthésie à travers le concept d’instance), modélisation (dans les formes d’intégration ou de parcours), extension de la saisie (approche transversale du sens vécu comme interaction). La deuxième partie vise le foyer sensible du sens dans sa relation avec la pratique esthétique. La troisième partie s’attache au concept d’instance, avec ses trois positions : « expression », « horizon » et « effectuation ». La quatrième partie étudie la transversalité à hauteur des situations elles-mêmes en étendant le champ de pertinence de la sémiotique à la réalité socio-sémiotique des significations. Au passage, les auteurs revisitent, voire redéfinissent des notions et concepts aussi apparemment simples et aussi sémiotiquement subtils que « parcours », « intégration », « ajustement », « cohésion », « catégorie », « instance », « instanciation », « esthésie », « immanence », et, au premier chef, « transversalité ».
linguistique --- sémiotique --- sens --- transversalité
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Ce volume rassemble les contributions de chercheurs de différentes aires culturelles autour de la notion d’événement, objet porteur de sens différents et, de ce fait, transversal à différentes disciplines des sciences humaines et sociales (histoire, sociologie, sciences du langage, sciences de la communication, sciences politiques…), ici représentées.Si, comme dit le dictionnaire d’usage, l’événement est « ce qui arrive », c’est également « ce qu’il devient » au fil du temps, c’est-à-dire comment on le raconte, le nomme, le qualifie, le mémorise, et comment il se transforme lorsqu’il est « saisi » par la langue et la communication et qu’il devient ainsi objet de discours. Car l’événement, c’est également «ce qui est important pour l’homme».Dire l’événement, c’est s’interroger sur ce qu’il représente, au-delà de l’expérience individuelle et du ressenti émotionnel : ce qu’il en reste dans l’histoire d’une société et chez ses acteurs, ce qu’il devient dans les mémoires collectives lorsqu’on en use comme un précédent pour envisager l’avenir, ou bien lorsqu’on l’oublie ou qu’on le nie. Dire l’événement, c’est finalement contribuer à le construire, à le représenter et à s’interroger sur ses référents, ce que cet ouvrage s’emploie à comprendre et à expliquer autour de cinq thèmes porteurs d’interrogations transversales : l’événement dans l’espace social ; la médiatisation des événements ; l’histoire, l’oubli, la mémoire ; le nom d’événement et le non-événement ; la langue et l’événement… L’événement est une notion qui devrait intéresser tout citoyen curieux de comprendre ce qui se passe dans le monde et l’environnement dans lesquels il vit et avec lesquels il interagit.
communication --- discours --- événement --- histoire --- langage --- mémoire --- sens linguistique --- sens social
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sculpture --- Bourgogne --- architecture --- gallo-romain --- Sens --- thermes
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Ce recueil offre au lecteur averti - chercheur, étudiant, « honnête homme » intéressé par les sciences du langage - les travaux de recherche de neuf universitaires sur la construction du sens. Présentés et discutés au cours de conférences et de table-rondes depuis 2010 à l’université d’Artois, ces travaux sont multidisciplinaires - linguistique, analyses de discours politiques, traductologie, didactique. Ils abordent les « effets de sens » sous un angle théorique, à partir des développements de Gustave Guillaume. D’autre part, les analyses du discours politique et de leur argumentation ne peuvent pas, à leur tour, être dissociées des analyses effectuées concernant le sens, la négociation du sens et les effets de sens. L’argumentation est au cœur des préoccupations de ceux qui ont pour vocation de « manipuler » la langue, que ce soit pour transmettre des informations et des savoirs, pour agir sur autrui et communiquer ou pour étudier la langue dans ses dimensions interlocutive, dialogique et pragmatique. La construction du sens sera abordée, par exemple, lors des débats opposant les candidats à l’élection présidentielle. Procédant de cultures et de langues diverses, ces travaux examinent aussi la portée argumentative et le pouvoir de manipulation de la construction du sens, comme les perceptions induites et l’impact émotionnel qu’elle procure aux récepteurs (auditeurs, lecteurs, etc.). Le cheminement du traducteur est scruté avec attention, lui aussi, à partir de l’exemple d’œuvres célèbres pour en comprendre les ressorts sémantiques et les intentions, manifestes ou implicites. Finalement, la défense de la langue catalane elle-même à travers sa promotion et son enseignement fournit la matière d’une analyse précise des usages qui se sont déployés, d’une façon très « politique ». Offrant l’illustration d’une recherche vivante, ce recueil amènera le lecteur à des discussions très actuelles, favorisant l’ouverture du regard à de nouveaux questionnements.
linguistique --- discours --- actes de congrès --- sens --- construction du sens --- discours politique --- traductologie
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Les Petits traités d’histoire naturelle ou Parva naturalia d’Aristote proposent, pour la première fois dans l’histoire de la philosophie occidentale, une analyse systématique des états « communs à l’âme et au corps » : la sensation, la mémoire, le sommeil et les rêves, la respiration ou encore la vie et la mort. Désormais la physiologie trouve une place nécessaire et parfaitement légitime dans le cadre de l’enquête psychologique. Appliquant les grands principes formulés dans le traité De l’âme, les Parva naturalia établissent un lien nouveau, avec une précision encore inégalée dans le corpus philosophique, entre la traditionnelle et vénérable conception de l’âme comme principe de mouvement et de connaissance, et celle qui naît avec la science du vivant, cette partie de la philosophie naturelle que développe le Stagirite. Héritage considérable, aussitôt perçu comme tel dans l’Antiquité et au Moyen Âge. Les lectures, commentaires, traductions et paraphrases d’Aristote témoignent d’une attention constante à ces textes et aux questions qu’ils posent, ouvrant dès lors la philosophie naturelle à de nouveaux domaines comme la médecine, la cosmologie, l’anthropologie, etc. Avec ou contre Aristote, on doit lire et commenter les Parva naturalia. Ce volume examine leur réception et leur fortune, dans la longue durée, et dévoile ainsi un aspect essentiel de l’histoire des rapports de l’âme et du corps.
âme --- physiologie --- histoire naturelle --- mémoire --- corps --- rêve --- sens --- Parva naturalia
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Peut-on identifier la signification comme objet spécifique d’un seul domaine d’études ? Bien avant l’institution de la sémantique au XIXe siècle, la signification est analysée empiriquement par les lexicographes. S’agit-il d’une filiation ? La sémantique linguistique naît-elle de la lexicographie monolingue ? Une dialectique, sans cesse réactivée dans le temps et à travers les différentes écoles, s’instaure entre sémanticiens et lexicographes en raison du partage conflictuel de cet objet commun qu’est le sens, ainsi que de toute une série de questions annexes : le statut du mot, l’articulation entre état de langue et histoire, la tension entre norme et usage, le choix entre polysémie ou homonymie, la place du locuteur dans le changement linguistique, etc. Cette dialectique entre un savoir-faire empirique (lexicographie) et un savoir savant (sémantique) en matière de sens ne saurait s’expliquer par les conditions d’émergence et les incertitudes de méthode de la nouvelle discipline. Une méfiance tenace envers les dictionnaires est présente aussi bien chez les philologues du XIXe siècle que chez les linguistes, lexicologues et sémanticiens du XXe siècle travaillant dans des cadres théoriques aussi différents que le structuralisme, le générativisme et le cognitivisme. L’ouvrage explique ainsi les transferts de méthode réciproques entre sémantique et lexicographie et montre à quel point la tension interdisciplinaire est une dynamique constitutive des savoirs sur le sens.
sémantique --- dictionnaire --- lexicographie --- sens --- histoire des théories linguistiques
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Des années troublées de Partage de midi à l’apaisement du Soulier de Satin, du drame personnel à la création d’un théâtre à l’état naissant, puis d’un théâtre total, la lecture de la Bible apparaît d’abord comme une tentative de voir clair en soi, de sonder l’incohérence d’un moi livré à une double passion, charnelle et mystique. Claudel cherche le sens de sa confrontation avec l’innocence de Dieu et le désir de la femme. Il interroge ensuite les Écritures pour découvrir un sens à sa vie, pour se convaincre que les souffrances de l’amant et les échecs du diplomate, tant en Europe qu’en Chine, étaient nécessaires pour faire de lui le créateur d’un univers de l’imaginaire. Il interroge aussi la stérilité et les contradictions de son époque qui a vu, à partir des enthousiasmes révolutionnaires, le triomphe de l’affairisme et l’humiliation du spirituel, lorsque le Turelure conquérant de L’Otage s’est mué en un vieillard rapace sans pitié pour les siens, acculant au meurtre du père son fils qui détruira une autre image de la paternité en la personne du pape. Et ainsi, ce qu’il nous offre n’est rien moins qu’une réécriture de la Bible, une Bible du 20e siècle. L’imprégnation est telle que le référent scripturaire naît sous sa plume, si fondu dans son texte qu’il n’en semble pas conscient. Il fait siens les schémas bibliques et liturgiques qui donnent à Tête d’Or son élan dramatique, fournissent aux Odes le canevas d’une création consciente et savante, offrent aux oratorios le patron à partir duquel le scénario se construit. Son œuvre en devient, comme l’Ancien Testament, un dialogue entre Dieu et son élu, où les autres ne sont pas oubliés et comme les Évangiles, le récit d’une vocation de salut où la victoire naît de l’échec et la vie de la mort.
sens --- confrontation --- mystique --- passion charnelle --- Bible --- schéma liturgique --- vocation
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Les désaccords philosophiques dont l'idée de liberté fait constamment l'objet ne font-ils pas signe, au-delà des querelles métaphysiques, vers la dynamique réelle de la liberté - et indissociablement de son idée - dans ses productions socio-historiques et, par conséquent, jusque dans ses négations ? Cet essai propose un travail généalogique autour du mot « liberté » : les significations successivement attribuées à ce concept sont essentiellement reliées à des expériences d'aliénation, dont elles constituent des projections en positif, idéalisées. Articulant histoire de la philosophie et philosophie sociale, Peggy Avez explore plusieurs configurations - la peur de l'exil dans l'Antiquité, la conception chrétienne de l'homme endetté, la crainte asservissante d'autrui pour les modernes et la peur contemporaine de l'objectivation unilatérale - chacune forgeant des significations de la liberté comme autochtonie, rédemption, sécurité et réinsertion du sens. De la « dialectique négative » de l'idée de liberté - ce dont les idéaux de liberté veulent émanciper l'homme constitue ce qui le conduit à s'aliéner - à la dialectique de la praxis - dans laquelle l'idée de liberté devient mythe et mobilise des mécanismes psychologiques à la faveur desquels l'aspiration à l'émancipation se mue en désir d'adaptation et d'obéissance -, l'auteure suit comme fil directeur l'histoire de la philosophie, qui fournit des éléments fondamentaux non seulement pour réveiller les sens du terme « liberté », confusément sédimentés dans notre usage discursif, mais aussi pour comprendre le rôle essentiel de l'idée de liberté dans l'imaginaire social.
liberté --- rédemption --- grâce --- peur --- sens --- errance --- libéralité --- histoire de la philosophie --- philsophie sociale
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Auteur d’une monumentale Histoire de France, Michelet (1798-1874) n’a cessé, tout au long de son œuvre, de s’interroger sur le sens de l’histoire et sur ce que la France a apporté à l’humanité. Puisant à des sources aussi diverses que la philosophie de Vico, l’historiographie libérale de Guizot, l’éclectisme de Cousin ou les travaux de linguistes orientalistes comme Eugène Burnouf ou Renan, la philosophie de celui qui fut responsable de la section historique des Archives et professeur au Collège de France se cristallise autour d’une question qui n’a rien perdu de son actualité : en quoi consiste l’identité de la France et, partant, quelle place lui accorder dans l’histoire universelle aux côtés de la Grèce, de Rome ou de la Judée ? Au cours d’une quête philosophique, historique mais aussi politique, l’auteur du Peuple construit deux concepts grâce auxquels l’histoire universelle est comprise comme une totalité sensée : celui de « fusion » et celui de « tradition ». En abandonnant la conception « fusionnelle » de la nation française développée dans l’Introduction à l’histoire universelle (1831) au profit d’une pensée de la « tradition » dans la Bible de l’humanité (1864), la dynamique du parcours intellectuel de Michelet révèle les aspirations, les souffrances et les errances d’un siècle qui cherche dans l’histoire la clef de l’avenir. Au-delà de ses tensions entre une vision prométhéenne du devenir de l’humanité et une forme quelquefois ambiguë de naturalisme, l’œuvre foisonnante de l’historien philosophe – même si elle est parfois datée – demeure profondément féconde à notre époque où s’estompe la conviction que la Révolution fait partie de l’identité de la France.
histoire --- histoire de France --- naturalisme --- identité nationale --- sens de l’histoire --- historiographie --- XIXe siècle
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