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Le modèle social allemand est en crise. L’hypertrophie de l’Etat social inhibe la dynamique de croissance de la première économie européenne. Mais sans une économie performante et prospère, comment continuer à assurer une protection sociale satisfaisante et équitable ? Depuis 2003, le gouvernement Schröder et les partenaires sociaux ont commencé à relever ce défi. Garants de l’Etat social, les pouvoirs publics ont entrepris d’en infléchir les normes, réformant le système d’indemnisation chômage (lois « Hartz IV ») et revalorisant l’apport individuel à l’assurance-maladie ou aux régimes de retraite. Responsables de la régulation du travail et co-gestionnaires de la protection sociale, les partenaires sociaux mènent une politique salariale dont la nouvelle approche globale cherche à concilier la compétitivité des entreprises et la solidarité collective. Mais ces inflexions ne suffisent pas. Les mutations induites par la globalisation des activités ont fragilisé les bases de ce libéralisme organisé qui est au cœur du modèle économique et social allemand. L’Allemagne ne doit pas seulement lever les « rigidités » de son marché de l’emploi et assurer le financement des régimes sociaux mis à mal par le vieillissement démographique. Elle doit aussi refonder son contrat social et trouver un nouvel équilibre entre le marché et la solidarité, entre la promotion de l’activité et la redistribution, entre les droits et devoirs respectifs de l’individu et de la collectivité. C’est là un processus collectif complexe qui associe les pouvoirs publics, les partenaires sociaux et l’opinion. Car les réformes en cours impliquent aussi un débat sur les valeurs qui fonderont les nouveaux choix de société allemands et assureront le maintien de la performance économique du pays dans le cadre d’une globalisation assumée. L’acceptation du changement se nourrit également de l’engagement européen réaffirmé. C’est dans la perspective d’une Europe compétitive dans l’économie du savoir que l’Allemagne inscrit la refondation de son modèle économique et social.
modèle social --- globalisation --- Hartz IV --- réforme
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Warum ist es so schwierig, sich als Betroffene gegen Armut und Erwerbslosigkeit sozial zu engagieren? Ihr Einsatz ist zwar vielfältig - ob bei den Tafeln, in der Beratung oder im Protest gegen "Hartz IV". Doch auch in der Zivilgesellschaft wirken Mechanismen der Diskriminierung, die dem Anspruch dieser Akteure auf Gleichheit als Bürger entgegenstehen. Leiv Eirik Voigtländer analysiert anhand von qualitativen Interviews typische förderliche und hemmende Handlungsbedingungen und trägt so dazu bei, die soziale Spaltung bürgerschaftlichen Engagements im Kontext erodierender sozialer Rechte zu verstehen. Dem vorherrschenden Fokus auf die bürgerschaftliche Apathie der Prekären werden so die Erfahrungen von sozial engagierten Bürgern in Armutslagen entgegengestellt.
Sociology --- Germany --- Civil Society --- Poverty --- Civic Engagement --- Social Rights --- Hartz IV --- Social Inequality --- Political Sociology --- Sociology,
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Das neuartige Arbeitsmarktinstrument "Soziale Aktivierung" versammelt Maßnahmen, deren Wirkungen über die dominierenden Ziele der direkten und zeitnahen Integration in den Arbeitsmarkt hinausgehen sollen. Anhand von Fallbeispielen wie Kung-Fu-Kursen oder Theatergruppen rekonstruiert Carolin Freier, wie Langzeitarbeitslose und andere arbeitsmarktferne Personen hierdurch "sozial aktiviert" und zur sozialen Teilhabe befähigt werden sollen, u.a. durch das (Wieder-)Erlernen von Alltagskompetenzen. Die Studie zeichnet nach, wie diese Maßnahmen in der täglichen Praxis der Arbeitsvermittlung entstanden, auf welche Strategien sie sich zurückführen lassen und welche Folgen sich für die Arbeitslosen ergeben.
Sociology --- Welfare State --- Labour Market --- Hartz IV --- Activation --- Long-term Unemployment --- Social Inclusion --- Qualitative Social Research --- Expert Interview --- Work --- Politics --- Social Policy --- Sociology of Work and Industry --- Sociology
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En France comme en Allemagne, les dispositifs d'aide aux personnes durablement privées d'emploi et de revenu d'activité ont fait l'objet d'une réforme ces dernières années, avec pour ambition d'inciter les bénéficiaires à rechercher activement un emploi. En France, le revenu de solidarité active (RSA), généralisé en juin 2009, a fusionné le revenu minimum d'insertion (RMI) et l'allocation de parent isolé (API). Visant à réduire la pauvreté et à faire en sorte que le retour à l'emploi soit financièrement attractif, il s'inscrit dans une démarche d'accompagnement des allocataires. En Allemagne, la réforme Hartz IV de 2005 a aligné le montant de base de l'assistance-chômage (ALG II) sur celui de l'aide sociale. Mesure phare de l'Agenda 2010 du gouvernement Schröder, ce nouveau régime a vocation à encourager les allocataires à rechercher activement un travail, au moyen notamment d'une politique suivie d'aide à la requalification et à la réinsertion de la part des services de l'emploi. Le présent ouvrage a pour ambition de mettre en évidence la logique spécifique de fonctionnement des deux dispositifs et d'en mesurer l'efficacité en termes de retour à l'emploi, tout en comparant plus précisément l'ampleur et la structure des groupes cibles et bénéficiaires concernés. Il permet en outre d'étudier les enjeux sociaux de la réinsertion des chômeurs en situation d'exclusion, sous l'angle de la précarité et du maintien de l'employabilité. Les résultats ainsi obtenus sont replacés dans le contexte de la stratégie d'inclusion active de la Commission européenne, puis confrontés, à titre de comparaison, aux expériences danoise, finlandaise, anglaise et australienne.
Hartz IV --- pauvreté --- chômage --- politique sociale --- comparaison franco-allemande --- comparaison européenne --- insertion --- marché de l'emploi --- politique de l'emploi --- agenda 2010
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