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Dès que l’on parle « tribu » à propos du monde arabo-musulman, les Occidentaux que nous sommes pensent charmes altiers de modes de vie révolus, mais aussi, dans le contexte actuel, trafics, oppression des femmes, arriération et incapacité d’atteindre la modernité. La persistance tribale serait, dans cette perspective, l’une des racines du mal-être et des conflits qui s’éternisent dans l’arc de crise allant de l’Afrique du Nord et Sub-saharienne à l’Afghanistan. À rebours, ce livre nous révèle les étonnantes capacités d’adaptation et de métamorphose de la tribu dans ces sociétés profondément fracturées ; stimulées par les contextes intérieurs, les tribus, toujours subordonnées, parviennent néanmoins à trouver place dans le jeu des acteurs économiques, politiques et militaires de la globalisation, conjuguant impact géopolitique et développement de ces logiques « glocales » dont la variété tisse désormais une partie de la planète.
tribus --- politique --- islam --- pays islamiques --- ethnicité
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Actuellement en exercice à l’Université de Perpignan Via Domitia, Monsieur le Professeur Victorien Lavou Zoungbo fonda en 1997 le Groupe de Recherche et d’études sur les Noir-e-s d’Amérique Latine (GRENAL). Ce groupe, dont il est le coordinateur principal, intègre différent-e-s chercheur- e-s, dont certain-e-s ont une réputation nationale et internationale attestée et reconnue, s’occupe principalement, mais non exclusivement, des représentations hégémoniques des Afro-descendant-e-s dans les récits pédagogiques nationaux (Homi K. Bhabha) des Amériques/Caraïbes : littératures, discours, manuels scolaires, discours ontologiques sur les identités nationales imaginées, etc. À partir des présupposés théoriques et critiques sur lesquels s’appuie le GRENAL (Cultural studies, Subaltern studies, Postcolonial studies, etc.), l’auteur, comme dans ses ouvrages précédents, continue d’interroger les rapports contradictoires que les imaginaires collectifs de ces « Régions du monde » (é. Glissant) entretiennent, malgré des mutations incontestables lors de ces dernières décennies, avec ce qu’il désigne comme la « présence-histoire » noire : cultures, langues, religions, sexualités, identités chromatiques, combats pour un accès véritable la citoyenneté politique, auto-représentation politique, poétiques, pratiques contre hégémoniques, mémoires de l’esclavisation transatlantique, etc.
Amérique Latine --- Afro-américain --- Noirs --- Caraïbe --- identité --- ethnicité
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Dans cet ouvrage, Chantal Crenn évoque une migration d’élite qui a très peu suscité l’intérêt des chercheurs. Grâce à une Immersion longue sur le terrain dans les familles malgaches, tant à Tananarive qu’à Bordeaux, elle a produit des données ethnographiques fines et de première main. Inscrite dans le courant porté par Gérard Althabe d’une anthropologie du monde contemporain, elle interroge la manière dont elle a recueilli ses données lors d’une enquête anthropologique difficile, au départ, du fait du désir d’invisibilité distinctive des membres de cette migration d’élite. Outre ce phénomène migratoire peu étudié, l’intérêt de cet ouvrage est aussi de montrer comment se construit l’ethnicité de ces migrants, de ces hommes et ces femmes appartenant à la bourgeoisie et aux classes moyennes tananariviennes dans les contextes tananariviens et bordelais des années 1990. Se situant dans une perspective constructiviste, elle retrace l’historicité des différentes vagues migratoires de ces migrants venus de Madagascar, afin de mieux en saisir les continuités/discontinuités (et vice versa,) prises dans les relations asymétriques des sociétés française et malgache. le lecteur suivra ces jeunes gens et jeunes filles, souvent étudiant(e)s brillant(e)s qui, dans la tradition de l’époque coloniale, viennent seul(e)s faire des études universitaires en France, suivi(e)s à partir des années 1980, dans un climat politique tendu (régime autoritaire du président Rastiraka), par leurs parents, grands-parents qui viennent s’installer définitivement en France. Ce regroupement familial situé dans le contexte politique français des années 1990 marqué par le racisme, engendre de la part de ces migrants des tactiques d’invisibilité ou de différenciations positives afin d’occuper une place valorisante dans la société française. Voyageant entre Tananarive et Bordeaux, Chantal Crenn insiste sur l’importance de prendre en compte les aller-retour des migrants entre, Madagascar et la France, et ainsi d’articuler ethnicité et globalisation dans une même analyse.
christianisme --- racisme --- ethnicité --- transnational --- invention de traditions --- distinction sociale
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