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Les auteurs analysent ici les processus complexes et multiples de libéralisation manifestés dans différents domaines lors de la seconde moitié des années soixante ainsi que leur rôle éventuel dans la dérégulation affirmée ouvertement après 1984. Quelle place les évènements de 1968 et leurs résultats, tels qu'inscrits dans la loi, dans des décrets ou simplement dans les pratiques, occupent-ils dans ce qui constitue un retournement ? Marquent-ils la fin d'un cycle ouvert par la séquence 1936-1946 et dont les bornes ne coïncideraient pas avec celles des Trente Glorieuses ? Sont-ils annonciateurs d'une séquence nouvelle et, dans cette hypothèse, laquelle ? Ouvrent-ils plus largement à l'appréhension de temporalités autres ? Les réponses apportées ici suggèrent une chronologie inédite, où mai 1968 s'impose comme le moment d'une grande bifurcation.
Mai 1968 --- histoire sociale --- libération --- Trente Glorieuses --- mutation sociale
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À l’issue de la brève guerre franco-italienne, treize communes savoyardes (Séez, Sainte-Foy-Tarentaise, Montvalezan, Bessans, Bramans, Lanslebourg, Lanslevillard, Sollières, Termignon), dauphinoises (Montgenèvre, Ristolas) et azuréennes (Fontan, Menton) furent occupées par les troupes du Regio Esercito à la fin juin 1940 et pratiquement annexées durant trois années, en vertu de l’application du « Bando Mussolini ». En réaction au débarquement allié en Afrique du Nord, la 4e armée occupa onze départements du Sud-Est (Alpes-Maritimes, Basses-Alpes, Hautes-Alpes, Isère, Savoie, Haute-Savoie, Var, Drôme en totalité, Bouches-du-Rhône, Vaucluse, Ain en partie) tandis que le VIIe corps d’armée débarquait en Corse, à partir du 11 novembre 1942. Quatre millions de Français furent donc occupés par deux cent mille soldats italiens, mais aussi par des Chemises noires et des policiers de l’OVRA. Cette présence étrangère suscita de multiples incidents, notamment dans les départements savoyards, la région niçoise et en Corse, où les prétentions irrédentistes étaient mal supportées. La répression ne fut pas si légère que l’on eut coutume de l’affirmer (une dizaine d’exécutés, une trentaine de morts sous la torture ou au combat, ouverture de camps de concentration à Sospel, Embrun et Modane, déportation de plusieurs centaines de résistants ou de personnalités jugées hostiles dans les pénitenciers de Ligurie, du Piémont, de l’île d’Elbe ou de Calabre). L’Occupant fut confronté à des questions incontournables en 1943 (la fortification du littoral, le STO, l’émergence des maquis, l’attitude à adopter vis-à-vis d’une importante communauté juive) tout en puisant largement dans les ressources économiques et les dépôts militaires. Au moment de la capitulation transalpine du 8 septembre 1943, quelques affrontements opposèrent les troupes italiennes à leurs anciens alliés à Chambéry, Grenoble, Gap et, surtout, en Corse où elles perdirent plusieurs centaines d’hommes.
Occupation --- fascisme --- Deuxième Guerre mondiale --- relations franco-italiennes --- Libération
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This is the first part of the third volume of the four-volume series, a daring project of CEU Press, presenting the most important texts that triggered and shaped the processes of nation-building in the many countries of Central and Southeast Europe. The aim is to confront ‘mainstream’ and seemingly successful national discourses with each other, thus creating a space for analyzing those narratives of identity which became institutionalized as “national canons.” This is the first part of the...
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