Search results:
Found 3
Listing 1 - 3 of 3 |
Sort by
|
Choose an application
A l'heure du difficile démarrage de l'Europe sociale, ce livre offre des nouvelles clés d'analyse du " modèle social " allemand. Si ce modèle est habituellement référé au régime d'assurances bismarckiennes, ce n'est pas le moindre des paradoxes que l'assurance chômage ait été instituée quarante ans plus tard seulement, au terme d'âpres controverses. L'auteur retrace l'improbable processus de fabrication de cette catégorie nationale des politiques publiques, à partir de l'étude d'une pluralité d'expériences locales de traitement du non-travail et des difficultés de leur coordination nationale sous le Kaiserreich et la République de Weimar. La socio-histoire de la catégorie de chômage ainsi esquissée est également celle de la constitution nationale de l'État allemand et de la définition de ses rapports avec les collectifs intermédiaires. Un tel croisement entre le travail et le politique permet, d'une part, de rendre compte des différents types de déplacements qui fondent le changement et autorisent in fine l'avènement d'une nouvelle catégorie d'action. Il permet, d'autre part, de mettre en évidence les rapports particuliers au travail et au non-travail, mais également entre salariés, employeurs et instances publiques, qui ont structuré le processus de catégorisation. Ces éléments constitutifs, qui n'apparaissent plus nécessairement comme tels une fois la catégorie stabilisée, ont contribué à façonner l'espace social du chômage en Allemagne et à donner sens, jusqu'à nos jours, aux expériences individuelles de non-travail. Par-delà le chômage, c'est tout un pan des fondements du droit du travail allemand contemporain qui se trouve ainsi revisité, en particulier la notion de démocratie sociale et les agencements inédits entre l'économique et le social associés au modèle néo-corporatiste.
chômage --- politique publique --- assurance-chômage --- Allemagne
Choose an application
Aussitôt après la prise de pouvoir par Hitler, en janvier 1933, la majeure partie des intellectuels allemands (scientifiques, philosophes, écrivains, artistes) quitte le pays. Les raisons de cet exil, essentiellement vers d'autres pays d'Europe jusqu'en 1939, sont le plus souvent non pas raciales, mais politiques. Pour certains, il y va de la vie ou de la mort. L'Allemagne n'en continue pas moins à publier des livres, à jouer des pièces, à donner des concerts, des cours à l'Université etc... Parmi les intellectuels restés au pays figurent des noms célèbres : le poète Gottfried Benn, le philosophe Martin Heidegger ou le Prix Nobel de littérature Gerhart Hauptmann. Qu'est-ce qui pousse ces intellectuels à se mettre au service des nazis : une conviction politique, le simple l'opportunisme ? Les exilés observent avec une extrême attention les faits et gestes de leurs collègues en Allemagne afin de tracer une frontière symbolique entre les « véritables intellectuels » et les « traîtres ». À relever d'un discours d'une extrême sévérité, plus tard adoucie il est vrai par une plus juste compréhension, la condamnation des « renégats » pose la question des modalités de la lutte contre un discours totalitaire : est-il possible de s'opposer à un langage perverti, sans tomber dans les travers mêmes que l'on dénonce ? La question se double d'une autre : peut-on, de l'extérieur et sur des critères uniquement politiques, juger de qui est un traître et qui est un opposant ? Le livre éclaire ici le problème de la culpabilité dans un régime totalitaire.
national-socialisme --- Allemagne --- les intellectuels --- l'exil
Choose an application
Le présent volume constitue le premier d'une série qui se propose d'analyser l'émergence des pratiques discursives dans l'espace public des pays de langue allemande et néerlandaise. Il s'intéresse particulièrement aux nouveaux médias.
Allemagne --- télévision --- Internet --- médias --- espace public
Listing 1 - 3 of 3 |
Sort by
|