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Que savons-nous de la politique familiale entreprise sous Vichy ? Dans l’affichage officiel du régime, la famille est placée au premier rang des priorités politiques, présentée comme l’objet d’un programme d’action de grande ampleur et mobilisant l’ensemble des forces gouvernementales derrière le maréchal Pétain. Cette action familiale constituerait le principal succès de l’État français. Cette image, véhiculée par une importante propagande, a durablement marqué les travaux consacrés à la période. Or elle est loin de la réalité historique. Fondé sur des archives publiques et privées inédites, cet ouvrage met à jour les faux-semblants d’un système qui tente de dissimuler non seulement les nombreuses contradictions au sein de l’appareil d’État et les entraves à l’élaboration d’une politique publique cohérente mais également les menaces sur le fonctionnement même de son administration familiale et les échecs de ses projets familiaux, le recours massif aux finances privées comme l’utilisation des forces extra-étatiques. Pour lever ce voile, Christophe Capuano ouvre et analyse la « boîte noire » de l’État, explore l’entrelacs des relations entre les acteurs étatiques et le champ associatif. Il s’interroge aussi sur la diversité des expériences et pratiques dans les territoires, qu’il s’agisse des zones occupée, non occupée ou réservée – un espace particulièrement compartimenté étant étudié à cette fin, la Bourgogne et la Franche-Comté. Ainsi mises à nu, quelles réalités se dévoilent alors ? Quel sens prend désormais l’action familiale menée sous Vichy ? C’est tout l’enjeu du livre qui analyse cette politique publique en construction.
Vichy --- Occupation --- Libération --- politique familiale --- action
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À partir des années 1970, la photographie bénéficie en France de la création d’institutions et d’événements spécifiques, de son intégration et de sa valorisation dans les organismes culturels et d’une légitimation dans le champ du marché de l’art. La reconnaissance du médium s’articule notamment autour de l’acceptation ou du rejet de la photographie de reportage. Cette dynamique permet aux acteurs du milieu photographique d’ériger une nouvelle figure, l’auteur, qui symbolise à terme l’accessi...
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La démocratie n’est pas seulement affaire de droit et de théorie. Elle est une pratique quotidienne. Elle se niche jusque dans les replis des comportements. Son exercice ne va pas sans modifier les attitudes et les gestes que les candidats et les élus montrent aux citoyens et qui s’étalent dans les médias, en France comme en Italie. Comprendre ces postures permet en définitive d’appréhender notre vie publique, non pas sous l’angle pessimiste de la crise des idéologies, comme le font avec trop de complaisance des Cassandre aveuglés par les douloureuses expériences du siècle, mais plutôt en soulignant que la politique est entrée dans un nouvel âge de son expression, une nouvelle intelligence de l’humain. Le naturel – le fait de paraître naturel – exprime la réduction des croyances politiques. Pour l’heure, la décontraction, jugée triviale, est si bien entrée dans les mœurs que son analyse reste rudimentaire. La confrontation avec les façons d’agir du XIXe siècle brise le conformisme de notre regard. Elle rappelle que les hommes politiques ont exprimé une gravité en phase avec la dignité qu’emportait la détention du pouvoir à l’âge des religions civiques. Le détour par l’histoire est le seul moyen de réduire nos préjugés. Dévoiler la fiction du naturel, en révéler l’emprise, en expliquer les origines, tel est le sens de cet ouvrage, qui approche la naturalisation à travers trois de ses expressions : la mise en scène de l’intimité, le langage des émotions et la préservation de la gravité comme régulatrice des tensions.
Hommes politiques --- Belle Époque --- Seconde Guerre mondiale --- Libération --- naturel --- propagande
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Les auteurs analysent ici les processus complexes et multiples de libéralisation manifestés dans différents domaines lors de la seconde moitié des années soixante ainsi que leur rôle éventuel dans la dérégulation affirmée ouvertement après 1984. Quelle place les évènements de 1968 et leurs résultats, tels qu'inscrits dans la loi, dans des décrets ou simplement dans les pratiques, occupent-ils dans ce qui constitue un retournement ? Marquent-ils la fin d'un cycle ouvert par la séquence 1936-1946 et dont les bornes ne coïncideraient pas avec celles des Trente Glorieuses ? Sont-ils annonciateurs d'une séquence nouvelle et, dans cette hypothèse, laquelle ? Ouvrent-ils plus largement à l'appréhension de temporalités autres ? Les réponses apportées ici suggèrent une chronologie inédite, où mai 1968 s'impose comme le moment d'une grande bifurcation.
Mai 1968 --- histoire sociale --- libération --- Trente Glorieuses --- mutation sociale
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À l’issue de la brève guerre franco-italienne, treize communes savoyardes (Séez, Sainte-Foy-Tarentaise, Montvalezan, Bessans, Bramans, Lanslebourg, Lanslevillard, Sollières, Termignon), dauphinoises (Montgenèvre, Ristolas) et azuréennes (Fontan, Menton) furent occupées par les troupes du Regio Esercito à la fin juin 1940 et pratiquement annexées durant trois années, en vertu de l’application du « Bando Mussolini ». En réaction au débarquement allié en Afrique du Nord, la 4e armée occupa onze départements du Sud-Est (Alpes-Maritimes, Basses-Alpes, Hautes-Alpes, Isère, Savoie, Haute-Savoie, Var, Drôme en totalité, Bouches-du-Rhône, Vaucluse, Ain en partie) tandis que le VIIe corps d’armée débarquait en Corse, à partir du 11 novembre 1942. Quatre millions de Français furent donc occupés par deux cent mille soldats italiens, mais aussi par des Chemises noires et des policiers de l’OVRA. Cette présence étrangère suscita de multiples incidents, notamment dans les départements savoyards, la région niçoise et en Corse, où les prétentions irrédentistes étaient mal supportées. La répression ne fut pas si légère que l’on eut coutume de l’affirmer (une dizaine d’exécutés, une trentaine de morts sous la torture ou au combat, ouverture de camps de concentration à Sospel, Embrun et Modane, déportation de plusieurs centaines de résistants ou de personnalités jugées hostiles dans les pénitenciers de Ligurie, du Piémont, de l’île d’Elbe ou de Calabre). L’Occupant fut confronté à des questions incontournables en 1943 (la fortification du littoral, le STO, l’émergence des maquis, l’attitude à adopter vis-à-vis d’une importante communauté juive) tout en puisant largement dans les ressources économiques et les dépôts militaires. Au moment de la capitulation transalpine du 8 septembre 1943, quelques affrontements opposèrent les troupes italiennes à leurs anciens alliés à Chambéry, Grenoble, Gap et, surtout, en Corse où elles perdirent plusieurs centaines d’hommes.
Occupation --- fascisme --- Deuxième Guerre mondiale --- relations franco-italiennes --- Libération
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Les historiens, jusqu'ici, ont porté peu d'intérêt au Conseil municipal de Paris, parce qu'ils considéraient à tort que cette assemblée avait peu de pouvoir à cause du statut particulier de la capitale, qui n'a pas de maire jusqu'en 1977. La période étudiée dans ce livre va de la Libération de Paris, où échoue la tentative de libéralisation du statut de la capitale, aux élections municipales de 1977. Ce travail montre comment les gaullistes ont affirmé progressivement leur prééminence sur l'a...
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Depuis les années 1990 le voile cristallise les débats politiques sur l’identité nationale et livre des femmes musulmanes une image partielle. Cet ouvrage cherche à donner plus d’épaisseur à leur présence dans la société française en s’intéressant aux premières d’entre elles : les Algériennes venues au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Qui sont ces femmes ? Pourquoi traversent-elles la Méditerranée aux pires moments de la répression du nationalisme algérien ? Comment trouvent-elles leur place dans la société qui les entoure et leur rôle dans la guerre d’indépendance menée aussi en métropole ? Grâce à une enquête orale approfondie, on les entend répondre à ces questions, on les découvre également au détour d’un fonds photographique public ou privé, dans le secret des archives judiciaires et policières, administratives et médiatiques. Leur mémoire inspire une parole vive et permet aux archives de parler à leur tour. On comprend alors l’histoire partagée qui les amène à prendre parti dans une guerre souvent fratricide, à s’attacher à l’Algérie naissante autant qu’à trouver la forme d’une intégration singulière, loin des débats actuels qui les méconnaissent obstinément. L’écriture de cette histoire résulte ainsi d’une écoute, d’une patience et d’une réflexion sur les outils, sur les méthodes aptes à rendre visible la matière complexe des parcours de ces Algériennes pendant cinquante ans, en s’efforçant d’en préserver la vie. Illustration de couverture : Archives privées © Fatma Malagouen
algerian war --- immigration --- algerian woman --- diaspora --- National Liberation Front --- National Algerian Movement
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Plus de cinquante ans après leur arrivée au Liban, la moitié des réfugiés palestiniens vivent toujours dans des camps. Ils forment l’une des communautés de la diaspora dont l’avenir est le plus problématique. À la fois acteurs et victimes des guerres qui ont déchiré le Liban de 1975 à 1990, ils ont subi des exodes internes successifs qui se sont soldés, pour près de 100 000 d’entre eux, par un nouvel exil toujours plus lointain. Mais, au-delà des fractures politiques et des effets de la guerr...
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Ce volume « Châteaux romantiques » étudie l’imaginaire et l’écriture du château dans la littérature française et étrangère de la fin du xviiie la lin du xixe siècle autour de plusieurs axes et de plusieurs approches. L’histoire littéraire permet d’aborder la question de l’influence de la littérature du xviiie, du « roman noir » en particulier, et de s’intéresser à l’évolution de ce thème du romantisme au décadentisme. L’approche socio-historique s’intéresse au château comme un espace politisé impliquant une réflexion sur l’histoire, la Révolution, et une réflexion sur la noblesse et ses rapports avec les autres classes (bourgeoisie, peuple, artistes). Les études sur l’imaginaire explorent ce château romantique comme lieu de l’écart et de la marge, de l’énigme et de la nuit, en soulignant l’ambivalence de cet espace imaginaire : le château comme lieu archaïque porteur d’angoisses mais aussi comme lieu idéal, initiatique. Elles révèlent aussi que cet espace favorise l’ouverture sur l’intériorité. Les habitants des châteaux n’ont pas été oubliés. Cet axe d’études s’intéresse au château comme lieu d’épreuves, de quête, d’initiation, ainsi qu’à la dialectique de la libération et de l’emprisonnement. Une place a été faite aussi au château comme lieu de mémoire et de pèlerinage, à la célébration du château où ont vécu les écrivains. Un culte pour ces lieux se met en place au xixe. Plusieurs études enfin interrogent les enjeux esthétiques de ce thème qu’on retrouve dans tous les genres le roman, la nouvelle, le conte, la poésie, l’autobiographie, en étudiant dans le cadre d’un genre précis, à côté de la fonction qu’occupe le château, l’interaction de la description et de la narration, une poétique de l’obscurité et du sublime.
romantisme --- initiation --- poétique --- château --- dialectique --- quête --- ouverture --- libération --- histoire --- lieu --- archaïque --- écart --- marge --- emprisonnement --- épreuve --- sublime --- intériorité --- ordre --- désordre --- ruine
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