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L'histoire des aides américaines à la France de 1938 à 1960 reflète l'état de la France au tournant du XXe siècle : une grande puissance européenne en déclin. De 1941 à 1951, la France a voulu des aides américaines pour vivre mieux et pour recréer un appareil productif digne de ce nom. Elle a ensuite réclamé une aide pour maintenir sa puissance en Indochine et en Afrique du Nord. Si ce constat de dépendance est éprouvant pour les Français, c'est une réalité dont les conséquences sont encore p...
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The papers published in this book were initially prepared for the conference held at the Ministère de l’Économie et des Finances on the 9th and 10th of March, 2017 (Inter-firm credits in Europe 1880‑2010), organized by Michel Lescure in the context of the work of the IGPDE (Institut de la Gestion Publique et du Développement Économique) and of the CHEFF (Comité pour l’Histoire Économique et Financière de la France). The conference and the book have been financed by the IGPDE, the Crédit Agricole, the Société Générale, the IDHE.S Nanterre (Institutions et Dynamiques Historiques de l’Économie et des Sociétés, UMR-CNRS 8533) and the Doctoral School of EOS (Économie-Organisation-Société) of the University Paris-Nanterre. We would like to thank these institutions. The translation of communications by non French-speaking academics was produced by the translation centre of the Economic and Financial Ministries.
economic and financial history --- Europe --- Foreign economic relations
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Créée en 1875, la Banque de l’Indochine est la plus grande banque française à avoir opéré hors d’Europe sous la IIIe République. Bénéficiant du privilège d’émission pour l’Indochine, elle a su ne pas se contenter de gérer une position favorable et élargir considérablement son champ d’action, tant d’un point de vue géographique que pour ce qui concerne ses opérations : elle combina bientôt les caractéristiques d’une banque coloniale et celles d’une banque d’affaires. Volontairement interrompue en 1939, année qui constitue en tous points une césure, l’étude pionnière de Yasuo Gonjo dresse pour toute cette période un tableau précis des succès et des échecs, des différentes phases d’expansion de la Banque de l’Indochine qui fut un exemple cardinal du dynamisme et de l’esprit d’entreprise des milieux bancaires français, et fut partie prenante de cette sorte d’union sacrée entre banques et États pour ce qui concerne la politique coloniale. Plus avant, il met au jour les facteurs de succès de cette banque - en particulier la répartition des bénéfices et le mode d’approvisionnement en capitaux - qui furent, par la suite, repris par toutes les multinationales ; il évalue l’influence réelle d’une telle banque sur le développement de la colonie indochinoise et la pénétration, à un rythme très lent, du capitalisme en Asie orientale. Bref, l’ouvrage de référence de Yasuo Gonjo permet d’aborder les problèmes, en particulier financiers, de la colonisation, du rôle de l’État dans l’économie, et de percevoir plus précisément les mécanismes décisionnels et les contingences globales auxquelles une grande banque, et toute grande entreprise, doit s’adapter.
réformes bancaires --- marchés financiers --- IIIe République --- histoire économique et financière
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Fondée au dix-neuvième siècle par un groupe de financiers de Londres, à l'initiative du gouvernement de Constantinople, afin d'être la banque d'émission de l'Empire ottoman, la Banque ottomane fut le produit à la fois de la volonté réformatrice de dirigeants turcs de l'époque et de l'expansion du capitalisme occidental à la recherche de nouveaux territoires à mettre en valeur. Dans l'esprit de ses fondateurs, le nouvel établissement ne bornerait pas ses activités à l'émission monétaire et au financement de l'Etat, il serait aussi une banque commerciale et une banque d'affaires promoteur d'entreprises de toute nature sur le territoire de l'empire. La prospérité de ce dernier conditionnait, en effet, celle de la banque elle-même. Ce triple rôle, la Banque impériale ottomane s'efforça de le remplir tout au long de la vie de l'Empire ottoman. Elle joua un rôle de tout premier plan dans le placement des emprunts turcs sur les marchés occidentaux, celui de Paris avant tout. Son réseau de succursales s'en vint peu à peu à couvrir tout le territoire de l'empire, en Europe, en Asie, en Afrique. Enfin, elle participa activement à la création de diverses sociétés de services publics et de chemin de fer. La banque devait nécessairement subir les contrecoups des crises qui affectèrent l'économie mondiale et des graves événements qui marquèrent les dernières décennies de l'Empire ottoman : guerre russo-turque, révolution jeune-turque, agitation des minorités, guerres balkaniques. La guerre 1914-1918 et ses séquelles en Orient entraînèrent la disparition de l'empire et le bouleversement de la carte politique. Ce fut la fin de la période « impériale » de la Banque ottomane.
banque --- histoire économique et financière --- Empire Ottoman --- XIXe siècle --- banque impériale --- histoire économique
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Durant la Grande Guerre, la mobilisation financière des Français pour soutenir les combats a été à la hauteur de la mobilisation humaine. Dans ce contexte et pour gagner une guerre totale et mondiale, les banques nationales deviennent des acteurs clés du financement du conflit. Ce livre présente des destins bancaires très contrastés. Alors que la Société générale se recentre sur ses activités en France, Paribas se tourne résolument vers les États-Unis et se renforce en Europe centrale. Une autre banque parisienne, le CIC, s’offre une expansion régionale dans la continuité de l’avant-guerre. Certaines banques du Nord se régénèrent à Paris, développent un réseau national et sortent de la guerre renforcées, malgré les vicissitudes de l’occupation allemande. Les banques alsaciennes, quant à elles, souffrent cruellement lors du conflit puis du rattachement à la France. Le financement de l’économie est en outre profondément et durablement modifié, notamment car le marché boursier est en sommeil. La place des banques françaises dans le monde demeurera, pour des décennies, en retrait de sa position d’avant-guerre. Les nouveaux liens, entre collaboration nécessaire et tutelle de fait, qui se tissent entre l’État et les banques dureront jusqu’aux réformes bancaires des années 1980. Parallèlement, les difficultés humaines engendrées par la guerre ainsi que le développement du travail des femmes incitent les banques à mener une politique sociale novatrice et modifient l’organisation de ces entreprises, en particulier au Crédit Lyonnais. Le métier de la banque de détail évolue également (mécanisation accrue, titres d’emprunts à diffuser auprès du plus grand nombre, démocratisation des chèques…). Enfin, le conflit (avec l’épargne bloquée dans les Caisses d’épargne, la monnaie dévaluée, les impôts augmentés…) bouleverse la relation des Français avec leur argent.
banque --- monnaie --- 14-18 --- Crédit lyonnais --- Caisses d'épargne --- bourse --- Paribas --- CIC
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La généralité d'Amiens participe au vaste mouvement d'embellissement des villes du siècle des Lumières. Sans pouvoir égaler le faste de la capitale, les Picards se consacrent à la construction, aux réparations et à l'entretien d'édifices publics : l'hôtel de l'intendance, le théâtre et les fontaines publiques. En creusant des canaux, en traçant de nouvelles routes, ils s'ouvrent vers d'autres provinces, vers d'autres pays afin de participer à ce qu'ils qualifient déjà, en 1766, de « marché co...
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Louis XI (1461-1483) est l'un des rois de France les plus connus du Moyen Àge, mais sa politique financière n'avait encore fait l'objet d'aucune étude globale. Or, son règne marqua une étape cruciale de la construction de l'État moderne avec la pérennisation de l'impôt, au lendemain de la guerre de Cent Ans qui l'avait fait accepter comme une nécessité temporaire. D'autre part, connaître les moyens mis en œuvre par ce roi pour financer son action permet de mieux comprendre ses succès et ses é...
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Gérer l’argent du roi… Voilà la mission prestigieuse et délicate que se charge d’accomplir le Bureau des finances de Lyon dans sa généralité, l’une des plus importantes du royaume, sinon par sa taille du moins par la densité de sa population. Impositions, domaine royal et voirie forment les activités de ce collège de magistrats à la fois moqué, redouté, envié, plusieurs fois supprimé mais toujours rétabli. Les notions de maîtrise des finances publiques, de contrôle budgétaire et comptable s’affinent lentement. Ces opérations, expressions parmi les plus sensibles du pouvoir parce qu’en prise directe non seulement avec les populations mais encore avec l’Histoire, donnent corps à un droit administratif qui tend à se différencier de plus en plus du droit privé. Elles reflètent l’affirmation d’un pouvoir royal en pleine expansion. Elles éclairent aussi le développement d’une province qui cherche à asseoir sa spécificité et à faire reconnaître son identité. Au travers d’archives exceptionnellement bien conservées, Karine Deharbe retrace le destin de cette institution de 1577 à 1790. Elle offre ici un nouvel éclairage de l’histoire financière, politique et administrative d’une région qui faillit devenir capitale de la France.
histoire économique et financière --- Ancien Régime --- Lyon --- bureau des finances --- administration financière --- histoire de l’impôt --- monarchie
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Fruit de la collaboration de plusieurs historiens, ce recueil a été conçu comme un complément aux actes du colloque de Moulins d'avril 1995 publiés par le Comité pour l'histoire économique et financière de la France, en 1996, sous le titre : La France des principautés. Les Chambres des comptes aux xive et xve siècles. Sans prétendre être un inventaire documentaire stricto sensu, il propose, sous forme de dossiers consacrés à plusieurs Chambres des comptes du royaume de France (Chambres des comptes de Paris, de Bourgogne, de Bretagne, de Normandie, de Bourbonnais, de Beaujolais, de Forez) et extérieures au royaume (Chambres des comptes de Savoie et de Provence), une sélection de textes et de documents pour la plupart inédits et commentés. Ce livre espère ainsi contribuer à mieux faire connaître des institutions qui ont joué un rôle essentiel à la fin du Moyen Âge dans le processus de mise en place de l'État moderne.
chambre des comptes --- économie --- histoire économique --- institution
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Des craintes d’une Europe trop libérale exprimées par Pierre Mendès France, au soutien du général de Gaulle à une Europe modernisatrice mais non fédérale, le modèle économique et institutionnel de la CEE est âprement débattu depuis les débuts de sa négociation en 1955 jusqu’au départ du président français en 1969. S’appuyant sur une approche novatrice – le croisement des sources françaises et européennes – cette étude montre un visage méconnu du général de Gaulle, celui d’un « père involontaire » de l’Europe. Sans son action, la CEE n’aurait pas pu se développer aussi rapidement. De plus, l’étude de politiques publiques négligées comme la « programmation », une forme de planification européenne développée par le commissaire Robert Marjolin, les premières réflexions sur l’union monétaire, ou la naissance de la politique de la concurrence promue par les ordolibéraux allemands, montre que l’intégration économique européenne fait l’objet de vifs débats depuis l’origine. Les controverses actuelles sur l’Union économique et monétaire ou l’opposition entre politique de la concurrence et politique industrielle en sont ainsi éclairées. « On comprend ainsi que Laurent Warlouzet ne s’est pas contenté d’exploiter des points de vue français. Il a aussi tenu compte de conceptions exprimées par nos partenaires. C’est pourquoi ce livre si important mériterait de faire école... » Michel Albert, membre de l’Institut.
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